Je me souviens d’un concours de poésie, en classe de 2^nde

Faire entendre la poésie. Déplacer la langue, à droite, à gauche, à l’envers pour lui ôter son vernis quotidien, usé, affadi, épuisé. Parler autre pour penser autre. Forger des mots parce que nous pensons qu’un nouveau réel doit exister, quelque part, peut-être. Ambition d’un atelier d’écriture mené dans le cadre de l’accompagnement personnalisé qui se donne pour prétexte le concours Poésie en liberté.

Dans « Mon Enfance », Nguyen Minh Quang arrache des éclats d’images, des fragments de souvenirs pour évoquer la disparition d’un bonheur enfantin. Il obtient le premier prix de la catégorie « Elèves de 2^nde – Lycées français de l’étranger ».

Mon enfance, pleine de cicatrices :
Des courses de chars dramatiques,
Des combats, une valse épique
Avec mes musiciens féroces.

Mon enfance, en aguerri.
Un château, un fort, un siège,
D’harmoniques cris de guerre,
Violonistes évanouis.

Mon enfance, un guerrier.
Une danse des amiraux,
Un ballet entre soldats,
Maintenant, un bal effondré.

Résultats complets du concours ici.