Le témoignage des 4B sur leur visite de l’exposition de l’IRD

Bilan sur la sortie à l’Espace : Exposition de l’IRD
Avec M.Covet et M. Le Breton, le 11/10/2013

Dans le cadre de l’année de 4^e, une année « verte » pour la sensibilisation du développement durable, les 4B ont fait une sortie à l’Espace, où nous avons visité l’exposition faite par l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Le directeur de l’IRD au Vietnam nous a fait l’honneur de nous expliquer et nous présenter cet institut aux multiples facettes. Pour parler d’un point, trois posters étaient représentés, chacun présentant trois importants points de politique interne : recherche, formation et innovation.

Les visites que nous effectuons servent à :

• nous sensibiliser à ce qu’est le développement durable : regroupement des trois aspects économiques, écologiques et sociaux.
• ouvrir de nouveaux horizons concernant l’orientation professionnelle.

L’IRD prône trois domaines dans l’aide au développement et la recherche :

• Environnement et recherche
• Santé (Nutrition, maladies tropicales)
• Société (Economie, migration)

Cet institut de recherche et développement a environ 50 implantations dans le monde, moins de 2200 agents, dont 837 chercheurs. Il a aussi 233 millions d’euros de budget et 56 unités de recherche.

En termes de formation, l’IRD finance des thèses, et en termes d’innovation et transfert, son but est de favoriser l’innovation (pour la tuberculose par exemple) et de transférer les connaissances aux bénéfices des sociétés vietnamiennes.
On a eu le temps de nous présenter trois points de recherches que l’IRD a effectué :

I. La riziculture au Vietnam et dans le monde

Nous avons principalement appris que les contraintes de la riziculture étaient l’arrivée de la maladie du riz et le changement climatique.

Il y a effectivement environ 200 variétés de riz au Vietnam et en moyenne 115 000 variétés de riz dans le monde.

II. L’eau et le rejet du carbone suie au Vietnam

Economie vietnamienne provient à 50% des provinces maritimes, et il y a un estuaire tous les 20km au Vietnam, mais seulement 7% des eaux passent par une station d’épuration. Les principaux problèmes d’eau dans notre pays sont la surpêche, et le rejet du carbone suie par le biais des bus et bateaux. Ce carbone suie se regroupe ensuite au fond de l’eau, la plupart du temps, et/ou forme du brûlis de riz, dont la concentration est de plus en plus forte, ce qui classe le Vietnam dans le Top 5 des pays avec le plus de brûlis de riz dans le monde. Le LEGOS est en partenariat avec l’IRD pour faire la recherche sur le devenir de ses particules en suspension chargées de carbone suie.

III. Un plan d’évacuation en cas de tsunami à Da Nang et le phénomène de l’« upwelling » à Nha Trang

Un phénomène, appelé « upwelling », qui se produit à Nha Trang, l’été, sous l’action des vents et de la marée, modifie le fonctionnement et l’écosysytème marin de la région par la modification de la distribution des éléments nutritifs.

Des chercheurs en informatique travaillent également sur un projet d’évacuation en cas de tsunami à Da Nang. Ils modélisent cette évacuation en partenariat avec l’IRD sur informatique et trouvent des moyens pour prévenir les personnes, comme par exemple envoyer des notifications sur un Smartphone.

Comme quoi, on peut apprendre beaucoup de choses en deux heures !

Par Martin Boulo